Comique
Le registre comique est l'ensemble des éléments propres à distraire et à amuser le public.
Au xviie siècle, le terme « comique » ne désigne pas prioritairement une œuvre amusante mais une œuvre traitant de sujets médiocres, mettant en scène des personnages n'étant ni des dieux, ni des nobles, ni des personnages fantastiques mais appartenant à la bourgeoisie ou au peuple1. On parle alors d'histoire comique. En ce sens, il existe des comédies où le registre comique n'est guère perceptible (les comédies de Corneille, par exemple).
À l'opéra, un opéra-comique désigne un opéra dont certains passages sont parlés, dont les personnages principaux ne sont ni des dieux, ni des personnages fantastiques, ni des nobles. Par exemple, Carmen est un opéra-comique même si son intrigue n'a rien de la comédie. Un opéra humoristique est un opéra bouffe.
|Sommaire |
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|1 Les formes de comiques |
|2 Les effets comiques selon Bergson |
|3 Références |
|4 Bibliographie |
|5 Voir aussi |
|5.1 Articles connexes |
Les formes de comiques[modifier]
Au théâtre, plusieurs formes de comiques sont distinguées :
• Le comique de situation : le comique réside dans la situation incongrue ou paradoxale. Il repose sur des quiproquos, des malentendus, ou des conjonctions d'événements.
Le quiproquo correspond à un malentendu faisant prendre une personne pour une autre ou une chose pour une autre (littéralement, le mot signifie en latin "une chose pour une autre") ; il consiste parfois en l'interaction de deux personnages : l'un se méprend sur ce dont l'autre parle.
Le sous-entendu complice correspond la situation suivante : un personnage connaît et comprend les références utilisées par un autre, mais un