Comment aborder la philo en terminale ?
Luttez contre la peur
La peur devant cette matière inconnue peut vous faire dire deux choses :
* « La philosophie va me déstabiliser et je n’ai déjà pas beaucoup de certitudes en ce moment. »
Il est vrai que cette nouvelle discipline arrive à un âge où les questions sont nombreuses. Pourtant, cette matière découverte en terminale va vous aider à préparer l’avenir. En philosophie, la douleur de l’apprentissage est donc vite compensée par une grande joie : celle d’avoir mûri et trouvé son équilibre.
* « La philosophie nous tombe dessus dix mois avant le bac. Comment être opérationnel pour l’examen ? »
Rassurez-vous, vous êtes déjà préparé à cette matière : les cours de français vous ont donné des méthodes de dissertation et d’analyse de textes. Vous savez qu’il existe en littérature des courants, des écoles, des problématiques. De la même manière, en philosophie, vous n’aurez qu’à entrer par thèmes dans les réflexions de chaque auteur et de chaque époque.
Ne soyez pas indifférent
L’indifférence peut aussi vous conduire à dire :
* « Je ferai mes exercices de maths pendant les cours de philo. Ce sera déjà ça de temps en moins de perdu. »
C’est le discours de ceux qui ont entendu dire que la philosophie coupe les cheveux en quatre et que seul le prof peut comprendre ce qu’il raconte… et encore.
On peut répondre que la philosophie, comme toute matière, a un vocabulaire précis et utile. En maths, on serait bien handicapé en ignorant les mots soustraction, racine carrée, fonction, logarithme ou hyperbole. De même en philosophie. Cette discipline demande un premier effort exigeant qui vaut le coup : la réflexion permet de devenir un être libre qui ne se laisse pas ballotter au gré des modes ou des extrémismes.
Une fois ces a priori dépassés, il faut viser l’efficacité. A part les littéraires qui pourront approfondir cette matière, vous