Comment apparait « l’ideal » selon baudelaire ?
I. Les figures de styles contenus dans ce texte
Sein chaleureux : métaphore
L’expression « sein chaleureux », présente une forte connotation érotique mais révèle aussi l’importance de l’image et de la protection maternelle.
Rivages heureux : personnification
Seul un être pourvu de sentiments et de sensations peut se trouver dans un « état de bonheur » c'est-à-dire « être heureux ». Or il s’agit, ici, d’un paysage et c’est pourquoi il ne peut s’agir que d’une personnification « des rivages » évoqués dans le poème.
Soleil monotone : oxymore
Dans l’expression « soleil monotone » le terme monotone peut avoir le sens qu’il a généralement, à savoir quelque chose qui ne change pas, et de ce fait, ennuyant. Or, dans le texte, cette expression est en correspondance avec les expressions telles que : « soir chaud d’automne », « rivages heureux », « éblouissent ». Ainsi, cette expression « soleil monotone » n’a pas le sens dépréciatif qu’il peut avoir du premier abord.
Île paresseuse : personnification
Cette expression, qui donne à l’île un caractère vivant et dolent, est une personnification de celle-ci. On peut également considérer cette expression comme une métaphore dans le sens où l’île est comparée à un être sans que cet être soit spécifié. Ce qui est la définition même de la métaphore.
Franchise étonne : oxymore
Ce vers connote une certaine idée de l’auteur vis-à-vis de la femme. Il semble sous entendre que celle-ci est ordinairement mue par une certaine duplicité (contraire de franchise) ou qu’elle a perdu cette « franchise », en tout cas dans la civilisation occidentale. Ainsi, l’association des termes « franchise » et « étonne », semblent s’opposer et produisent un effet contraire. C’est pourquoi cette expression peut s’analyser comme une oxymore.
voiles et de mâts…fatigués : personnification
Dans cette strophe, l’auteur décrit le port (exotique) et fait référence aux bateaux et aux