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Club Philosophie de l’Université de Dschang - Mercredi, le 25 janvier 2012

Notre objectif : Permettre aux étudiants de philosophie en général, surtout les jeunes étudiants en particulier de percer les mystères de l’art non seulement de s’exprimer ou de communiquer, mais surtout de bien s’exprimer ou de bien communiquer en public au cours d’une réflexion à caractère philosophique et entre autre de bien présenter son travail de la bonne des manières pour ce qui est de l’aspect formel.
INTRODUCTION
Lorsque nous faisions notre entrée en classe de philosophie à l’université, il nous a été demandé aussitôt après le premier cours, de préparer déjà des exposés en Ontologie. Ayant déjà fait pour la plupart les cours des méthodologies de dissertation et de commentaire philosophique en
Terminale, nous attendions encore un apprentissage de l’art expositoire surtout dans un domaine capitale comme la philosophie, consubstantielle à la rhétorique c’est-à-dire l'art de bien dire ou l'art de bien parler de manière à persuader. Platon disait déjà que philosopher c’est savoir ce que parler veut dire. Autrement dit le philosophe est celui pour qui les techniques d’expression n’ont plus de secrets.
Mais loin de vouloir totalement réduire ici l’activité philosophique à la rhétorique nous voulons juste dire que celle-ci sert de support à l’autre pour la mise en forme de ses idées. On sait au combien
Platon lui-même critiquait surtout dans son Gorgias et sans complaisance les sophistes, grands maitres de la rhétorique et reconnus comme philosophes dans l’histoire de la philosophie. D’ailleurs, cette manière de voir la rhétorique sera entretenu jusqu’à présent car le philosophe est perçu par la doxa comme un rhéteur en ce sens qu’il n’est qu’un orateur qui sacrifie la vérité à l’art du discours. D’ou une conception négative de la rhétorique et de la philosophie qui sont, selon le mot de Jacqueline Russ
« des soeurs jumelles ». C’est pourquoi elle préfère parler de