Comment faire une disseration de philosophie
La première examine les arguments du sensus communis, en établissant qu’ils apportent une solution, claire et compréhensible, au problème posé.
La deuxième partie, est de nature « dialectique » au sens hégélien du mot, dont le but est de formuler des objections à l’encontre de l’argumentation largement acceptée par le sens commun.
Enfin, dans la dernière partie, l’effort pour penser par soi-même, qui se manifeste avant tout par la volonté de dépasser l’opposition stérile entre deux positions ou deux attitudes, pour en proposer une troisième, quitte à se réconcilier avec certaines idées critiquées auparavant, ou inversement à justifier une partie des critiques énoncées.
Ce plan, en apparence proche du caricatural thèse/antithèse/synthèse, présente l’avantage de ne pas s’en tenir à deux parties, opposées l’une à l’autre, où l’on a toujours envie de demander : « Et après, que se passe-t-il ? Peut-on en rester là ? ».
Dans tous les cas, que l’on refuse le plan ternaire ou bien qu’on l’adopte, que l’on opte pour une bipartition de la réflexion ou non, on doit garder à l’esprit que le plan éclaire la position du problème au sens où il indique une voie pour la pensée, une solution envisagée, face aux difficultés soulevées par le problème.
L’essentiel est donc la lisibilité de la réflexion personnelle, sa logique, sa cohérence, la conscience qu’elle manifeste des objections possibles à son égard, l’ouverture dont elle témoigne à des questionnements différents, son humilité, enfin, face à l’infinie complexité d’un problème, laquelle défie en un sens la démarche solitaire d’un