Comment justifiez-vous que ces textes appartiennent à la poésie ? montrez qu'ils sont tous construit selon une progression comparable
Ce corpus de cinq textes nous montre une forme différente de la poésie habituelle, celle en vers. Ces 5 poésies sont donc en prose. Ce corpus est composée en premier lieu « La ronde sous la cloche » écrit par d’Aloysius Bertrand, vient ensuite deux texte écrit par Rimbaud dans le recueil illumination : « Les ponts » et « Aube », le quatrième texte écrit par Henry Michaux est « La jetée » pour finir le dernier texte de ce corpus est « Le pain » écrit par Francis Ponge. En quoi ces 5 textes sont-ils mis dans le registre de la poésie alors qu’ils ne sont pas sous forme de vers ? Après avoir répondu dans une première partie a cette question, nous étudierons ces textes qui en apparence se différencie mais qui sont néanmoins construit sous la même progression.
Les poèmes peuvent être composés de différentes manières, en prose ou en vers, ce corpus regroupe des poèmes en prose mais ca n’enlève pas pour autant la dimension poétique de chacun d’eux. Dans tous ces textes un langage poétique est largement déployé : « nuées » dans le texte d’Aloysius Bertrand vers 4, des « ciels » dans « Les ponts » vers 1, « l'aube », dans « Aubes » vers 1. Chaque poème évoque un paysage ou un objet comparable à un paysage (le pain comparé à une vallée). La présence de l'eau, de la montagne, de la forêt rappelle les Romantiques. La musique également est omniprésente : « concerts seigneuriaux » (B8), la « chanterelle de mon luth » d’Aloysius Bertrand vers 7, « clochers » dans « Les ponts » vers 10. Les sens semblent aiguisés (vue, ouïe, goût). Tous ces faits forment le jeu de langage de la poésie. Chacun de ces textes crée un univers mentaux qui ont pour but de dérouté le lecteur, le faire imaginer, ouvrir sur l’imaginaire et oublier le réel. Le poème « le pain » nous montre bien la fonction de ce poème. Il veut nous