Comment wang fô fut sauvé
L’histoire se déroulant en Chine au Moyen-Age, est celle de Ling, un jeune homme aisé, qui rencontre un vieux peintre emplit de sagesse, Wang Fô. L’auteur a été l’une des premières femmes à entrer à l’Académie française et sait donc ce qu’est l’art.
Après lecture de ce passage, une question émerge : « Quelle conception de l’art et de l’artiste ce texte évoque-t-il ? »
Pour répondre à cette question, il sera d’abord mis en lumière les caractéristiques de chaque personnage, puis, l’impact de leur rencontre dans la vie de Ling.
M. Yourcenar associe Wang Fô à l’expérience, la sagesse, la connaissance des hommes. Il est d’ailleurs décrit comme « un vieil homme » l. 11, « un artisan taciturne » l. 29 ». Il est également associé à son art. En effet, l’auteur le dépeint dès la première ligne comme « un vieux peintre ». De plus, on remarque l’utilisation du champ lexical de la peinture : « des pinceaux, des pots de laque et d’encre de Chine, des rouleaux de soie et de papier de riz » l. 5, « peindre » l. 27, « portrait » l.48.
Wang Fô aime « l’image des choses et non les choses elles-mêmes » l.4, ce qui renforce le sentiment de sagesse évoqué précédemment. De plus, c’est un homme pauvre, qui échange ses peintures contre de la nourriture et non contre de l’argent. Il pratique donc son art par passion et non par cupidité. C’est un vagabond, qui « s’arrêtait la nuit pour contempler les astres, le jour pour regarder les libellules » l. 2, hors de l’ordre social et des possessions matérielles. « Ils étaient pauvres car Wang Fô troquait ses peintures contre une ration de bouillie de millet et dédaignait les pièces d’argent ».
M. Yourcenar utilise des métaphores pour parler des œuvres de Wang Fô, ce qui leur donne un caractère