Commentaire acte ii scène 6 de britannicus de racine (v.693-743).
C'est en 1669 que Racine, auteur dramaturge Français qui a reçu une éducation Janséniste écrit Britannicus. Comme beaucoup de tragédie du XVIIe siècle le sujet est emprunté a l'histoire antique Romaine. Le thème des tragédies Raciniennes est la description des ravages de la passion amoureuse mais aussi des sujets politiques c'est le cas de la tragédie de Britannicus. La scène étudiée est la scène 6 de l'acte II. A la scène 6 donc, Junie, contrainte à la froideur, ne parvient pas à faire comprendre à Britannicus qu'ils sont épiés, ni à l'empêcher de manifester son hostilité à l'égard de Néron. Elle finira par le chasser d'un ton glacial. On étudiera d’abord la théâtralité de la scène, puis le dramatique de la situation.
I/- La théâtralité de la scène
Britannicus s'interroge. Même sa joie, il la présente sous forme interrogative. Ses questions commencent dès le début de sa réplique. Elles continuent par la suite : « Vous ne me dites rien ? »v707.
La scène est d'emblée faussé : les retrouvailles vont devenir une rupture.
Le rendez-vous amoureux est théâtral : Britannicus est lyrique : v717/718 : « amour/toujours ». Il s 'exprime avec exaltation, et son discours est marqué par la ponctuation : 24 points d'interrogation.
La 1ere tirade de Britannicus est marquée par le silence de Junie : « vous ne me dites rien »v707 : cette réplique est perçue comme une didascalie. Le silence de Junie physiquement et en parole est souligné par les deux phrases exclamatives : « Quel accueil ! Quelle glace ! »v707. Ce silence est une disgrâce pour lui, d'autant plus qu'il n'a pas encore vu ses yeux : elle ne le regarde pas et ne lui parle pas : peut-il en conclure qu'elle ne l'aime plus ?
D'après Beaumarchais dans sa préface du Mariage de figaro : « le théâtre doit faire voir les hommes tels qu'ils sont, non pas pour les guérir mais pour les corriger ».
II/- Une situation dramatique
Avec Néron, il y a presque une « triple-énonciation ».
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