Commentaire Atala
En effet, le prisonnier se retrouve sujet de l’action, et donc en position de choix, tandis que la geôlière n’est présente que sous la forme d’un pronom complément et est “objet” de l’action. Le verbe “forcée” n’est pas anodin non plus. Il dessine une prise de pouvoir de Chactas. Mais ce n’est que pour mieux vider de son sens la mise en scène de l’emprisonnement, et lui en donner un nouveau, symbolique celui-là : la soumission d’amour typique de la fin’amor. Le texte semble organisé autour d’une série d’antithèses, de contrastes : le “ciel”, la “terre” ; le “geste”, “l’oreille” ; “palpitant”, “tranquille”, “pleurs” et “sourire”. Cette écriture du “deux” ou du double culmine dans la dernière phrase avec le rappel du prénom des deux protagonistes : Atala et Chactas. C’est une manière de montrer