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Commentaire comparé : La Fontaine, Le curé et le mort La Fontaine, La laitière et le pot au lait

Introduction Les deux textes que nous allons étudier s’inscrivent dans une séquence consacrée à l’argumentation, à travers l’apologue. Ici, nous observons deux fables de Jean de la Fontaine, fabuliste français ayant vécu de 1621 à 1695. On peut observer que les deux fables que nous étudions sont publiées dans le même recueil, et à la suite. Nous pouvons imaginer qu’elles revêtent des caractères communs. Les deux personnages rêvent d’avoir une vie meilleur et de s’enrichir, thème commun donc. Nous étudierons donc tout d’abord la structure des deux fables, puis les différents personnages, pour finir par étudier la morale de la fable.

I/ La structure Nous observons une parfaite similitude dans la structure des deux fables. La situation initiale se situent des vers 1 à 6 dans la première fable, et du vers 1 à 4 dans la seconde. Puis chacun des personnages se met à rêver. Ils se plongent dans une situation imaginaire dans laquelle ils transforment objets et êtres humains. Le pot au lait va, dans l’esprit de Perette, lui permettre d’acquérir un troupeau plus développé. Jusqu’au vers 21, le mort va quand à lui permettre au curé de pouvoir acquérir un trésor et de mener grand train (vers 25-28). Mais un retour brutal à la réalité opère. Le mauvais pas de Perette au vers 22 met très vite fin à sa joie car le pot est brisé et le lait symbole de vie devient alors cause du malheur de Perette et de son humiliation devant son mari évoqué au vers 26-27. Dans Le curé et le mort, l’accident est tout aussi brutal, au vers 30, mais beaucoup plus macabre, puisque le mort entraîne le curé dans sa chute. La fable se termine sur un registre humoristique mais nous devons parler ici d’humour noir. Si les structures sont comparables, nous avons deviné que les registres et les personnages étaient bien différents.

II/ Des personnages bien différents l’un de l’autre Perette