Commentaire composé victor hugo : discours sur la misère
Introduction:
Victor Hugo est très impliqué dans la vie politique. IL revendique qu'il est contre Napoléon III (recueil de poèmes contre lui : « Les châtiments »). Celui-ci, pendant le Second Empire, l'exilera. Hugo est un écrivain adepte du romantisme. Son « discours sur la misère », tiré du recueil « Actes et paroles », est rapporté dans cet extrait. Le 9 juillet 1849 s'ouvre en France, sous la Deuxième République, un débat parlementaire sur les lois de la prévoyance et de l'assistance publique dont Victor Hugo, récemment élu à l'assemblée constituante, y participe. Comment Victor Hugo aborde-t-il la misère et que soulève ce constat? Tout d'abord nous nous intéresserons au registre pathétique utilisé par Victor Hugo pour dresser un état des lieux alarmant, ensuite, nous expliquerons en quoi ce constat soulève une polémique dans l'assemblée.
Plan :
I Registre pathétique dresse un état des lieux alarmant
a) Champs lexicaux et ponctuation
Dans son discours, l’écrivain emploie les champs lexicaux de la tristesse et de la douleur : « mon dieu » (l.13), « tristes » (l.13), « malheureux » (l.23),« désespère » (l.36); « guérir le mal » (l.16), « mort de faim » (l.25), « douloureux » (l.26), « le peuple souffre » (l.35), « meurt de faim » (l.38), « souffrance publique » (l.41), Ces champs lexicaux sont accompagnés de l’anaphore du mot « misère » qui les accentue. L’auteur veut que l'omniprésence de ce mot reflète l’ampleur de la misère, qui à cette époque, est très importante. Pour que son message passe il le répète inlassablement. De plus, la ponctuation joue un rôle important dans le texte de Victor Hugo. A maintes reprises l’auteur utilise des phrases exclamatives et interrogatives (l.6, 11, 12, 16, 26, 28, 30, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 40, 41, 43 et 47). Enfin Victor Hugo en énumérant « des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants » (l.19)