Commentaire composé les caractères - jean de la bruyère
Ce texte dénonce la guerre et ceux qui la font, l’auteur fait la « morale » aux hommes, il s’adresse à eux comme pour les réprimander. Il utilise souvent les animaux comme comparaison, cette mise en relation avec des espèces dotées d’une intelligence « inférieure » prouve que La Bruyère considère les hommes comme indignes de ce qu’ils ont ; il les accuse de garder ce qu’il y a de mieux sur Terre pour eux et de ne rien laisser pour le reste des animaux. L’auteur dit aussi que l’Homme a un jugement partial sur ce qu’il voit, qu’un chien qui leur ramène une proie est « un bon lévrier » mais que quand celui-ci se bat avec un autre « bon lévrier » que se sont tous les deux « de sots animaux », qu’eux peuvent s’entretuer et que cela est normal mais quand ce sont des chats ou quelque autre animal qui le font, ce serait « le plus abominable sabbat dont on ait jamais ouï parler ». Les hommes qui sont si prestes à juger les autres ne le sont pas autant pour faire de même avec eux-mêmes. Ces hommes si semblables aux animaux « guerriers » qu’ils méprisent tant ont même inventé des outils spécialisés pour mieux s’entretuer et faire plus de dégâts.
Pour nous parler de cet abominable sujet qu’est la guerre, La Bruyère utilise l’ironie pour adoucir sont récit. Nous constatons dès le début de ce texte que l’ironie en fait partie intégrante, La Bruyère en demandant aux hommes qui les a définis comme « un animal raisonnable », si c’est un loup, un singe ou un lion