Commentaire composé du texte Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil
Comment Jean de Léry nous montre que ce récit est humaniste ?
Tout d'abord, nous étudierons la confrontation de deux civilisations opposées et nous verrons les qualités des indiens.
Nous pouvons constater deux milieux complètement différents : l'européen qui participe à une expédition au Brésil et un indien Tupinamba. D'abord, l'indien est décrit âgé, « vieillard » l.3, symbole de la sagesse et de la maturité. L'indien ne comprend pas pourquoi l'européen est tant intéressé par le bois du Brésil alors qu'il en a dans son pays ; « […] veniez de si loin pour quérir du bois pour vous chauffer, n'y en -t-il point en votre pays ? » l.5à7. On remarque également qu'ils n'ont pas le même usage du bois, l'européen s'en sert de chauffage et les indiens, pour rougir leurs cordons de coton, plumages et autres choses. En effet, on constate une opposition des biens. Les indiens ont des objets « doux » : « coton, plumages » l.11 alors que les européens ont des objets « durs » : « couteaux, ciseaux, miroirs » l.17. De plus, les objets des indiens sont simples, tirés par chacun de la nature et ne font pas référence à l'industrie et au commerce, contrairement aux européens. Aux lignes 41 et 42, « de la propre bouche d'un pauvre sauvage » se trouve une allitération des mots propre et pauvre. A travers ce récit, « c'est à dire » est répété trois fois aux lignes 3, 5 et 32, ce qui permet de traduire en quelque sorte le langage des indiens : « Arabotan » l.3, « Mairs et Peros » l.5, « Mairs » l.31. On peut remarquer qu'aux lignes 31 et 33, il y a un jeu de mots avec « mairs » (Français) et « mer ». Jean de Léry utilise l'adjectif possessif « mon » pour parler du vieux Tupinamba, comme s'il s'en appropriait, comme s'il était son maître : « mon sauvage » l.20, « mon