Commentaire composé Montesquieu, l'esprit des lois intitulé l'esclavage des nègres.

Introduction: Philosophe des Lumières,Montesquieu a participé a ce mouvement intellectuel qui cherchait à ce que la raison triomphe des préjugés et des injustices. Cette intention se confirme dans ce chapitre de l'œuvre l'esprit des lois,publié en 1748, intitulé « L'esclavage des genres ». en effet le texte se présente comme une suite de paragraphes courts ou l'auteur prétend exposer les arguments susceptibles de défendre l'esclavage comme une pratique légitime. Mais on s'aperçoit rapidement qu'aucune des raisons avancées n'a de fondement rationnel,qu'au contraire chaque argument doit être lu comme une manière de tourner en dérision les partisans de la traite des Noirs. Quelle est l'efficacité de cette stratégie? En quoi le fait d'inciter le lecteur à une lecture au second degré se révèle-t-il être un moyen de rendre la critique plus frappante? Nous étudirons donc dans un premiers temps l'ironie,qui devient de plus en plus frappante au fil du texte, avant de montrer comment les arguments que Montesquieu place dans la bouche des esclavagistes se disqualifient d'eux memes. Enfin nous considérerons ce texte comme un bel exemple de l'esprit polémique des « lumières » qui passe ici par un faux plaidoyer pour dresser finalement un violent réquisitoire contre l'inadmissible et l'horreur.

Ainsi nous allons tout d'abord voir que la progression du texte permet de dévoiler progressivement l'ironie de l'auteur.[ développement des sous-parties]
[transition] Au terme de cette première parti, il paraît évident qu'il faille lire ce texte non comme un plaidoyer en faveur de l'esclavage mais bien comme un violent réquisitoire contre cette injustice. Voyons maintenant plus précisément comment les arguments de l'adversaire sont tournés en dérision par cette utilisation de l'ironie,jusqu'à en être complètement disqualifiés.

En effet le cynisme dont fait preuve l'auteur et dont nous avons