Commentaire composé : toute la lyre de victor hugo
À la lecture de ce poème, ce qui apparait d’abord est l’état amoureux du poète. En effet, cet amour l’entraine dans la maladie, il « frémit », « pâlit », « frissonne », « tremble », le sourire de sa bien-aimée le rend fiévreux, l’ « enivre par degrés et fait briller (ses) yeux ». Cette impression est renforcée par l’assonance en [s], [f], [ch] et [c] des trois premières strophes, qui exprime un poète à bout de souffle, murmurant à peine, chuchotant ses mots. De plus, devant elle il montre des difficultés d’expression, « les mots (lui) manquent », « (sa) voix tremble en (sa) bouche impuissante à parler », elle le trouble. Il garde donc ces sentiments pour lui en son « sein tumultueux », il évoque alors l’amour comme un « mystérieux soleil du monde intérieur » en référence à ses sentiments secrets, cachés. La comparaison de l’oiseau de la strophe trois renforce sa chétivité face à la femme, il n’est qu’un « craintif oiseau […] éperdu (qui ne peut) s’envoler » tant il est captivé par sa beauté. Deuxièmement, le poète se veut contemplatif de cette femme, les plis de sa robe sont « adorés ». Il est prisonnier de ce « bel être » « aux cheveux dorés » et à la « douce prunelle », la beauté est pourtant peu exprimée dans le texte, ce qui domine c’est l’impression de divinité de cette femme. Le poète la