Emile Zola est un ecrivain célèbre du XIX eme siecle, connu pour ses nombreux romans réalistes et naturalistes. L'Assomoire, dont nous allons etudier un extrait a été écrit en 1877. Il est le septième roman d'une longue série de livres consacrés au monde ouvrier appelé "Les Rougons-Macquarts" ou plus précisément "L'histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire". Pour décrire ce milieu social, Zola s'appuie sur une méthode scientifique. Il a également écrit d'autres romans comme Madelaine Férat en 1882 ou encore Thérèse Raquin en 1887.
Dans cet extrait du chapitre I, Gervaise Macquart une jeune blanchisseuse arrivée à Paris depuis peu de temps se retrouve délaissée par Lantier, son amant. Elle se confie à une autre banchisseuse, Mme Boche en lui faisant part de sa jeunesse malheureuse dans sa famille et de sa nouvelle vie monotone à Paris. Cette scène a lieu dans un lavoir parisien, et elle est présentée sous la forme d'un dialogue. L'auteur utilise à travers l'extrait le registre pathétique. Dans un premier temps je vais vous parler du changement de vie et de la desillusion de Gervaise puis dans un deuxième temps, je dresserais le portrait de notre héroîne mais aussi celui de Mme Boche. Nous verrons en quoi Gervaise est malheureuse à travers le texte. Gervaise insiste sur le fait que sa vie a considerablement changé depuis qu'elle, son amant et deux enfants sont arrivés à Paris. Celle-ci a suivi son compagnon par intêret, pour fuir son père maltraitant "je n'étais pas heureuse chez nous" "j'ai consenti à m'en aller avec lui". La phrase utilisée montre qu'elle n'a pas d'ambition propre et que ce n'est pas un désir personnel. Cette idée est renforcée par la phrase "Il voulait partir pour Paris". Ils s'installent à "L'hôtel Montmartre" grâce à l'héritage laissé par la mère de Lantier après sa mort "dix-sept cents francs à peu près". Gervaise espérait vivre une vie plus heureuse comme le montre l'utilisation du conditionel dans la phrase