Commentaire composé
Voltaire (1694 – 1778) est un des grands penseurs des Lumières, il dénonce sans relâche et en utilisant différents genres littéraires les injustices, les inégalités et l’intolérance. Candide fait partit de ses contes philosophiques.
Au retour de son voyage, Candide et son fidèle serviteur arrivent près de la ville hollandaise de Surina, et croisent un nègre étendu par terre, à moitié nu et en sang.
Comment Voltaire dénonce-t-il l’esclavage dans ce texte ?
Dans le premier plan, Voltaire présente l’esclavage comme une abomination, ce qui va conduire à l’évocation de conditions de vie épouvantable, que l’esclavage est un processus de déshumanisation ainsi que cela entraîne un trahison, une corruption des valeurs de la société ; enfin Voltaire utilise un récit didactique en montrant que Candide est le double du lecteur, que l’esclave est la doublure de Voltaire puis il mets en place une intrigue.
I. L’esclavage est présenté comme une abomination :
A – L’évocation de conditions de vie épouvantables :
Les conditions de vie épouvantables sont présentées par Voltaire avec 3 figures de styles dont une hyperbole « les chiens, les singes et perroquets sont milles fois moins malheureux que nous » (ligne23-24) renforcée par une énumération d’animaux ainsi que la comparaison pour une utilisation du registre pathétique « Hélas » (ligne 22). On constate aussi l’évocation de la souffrance « il manquait à ce pauvre homme la jambe gauche et la main droite » (lignes 5-6) et de la torture physique que subit le nègre dans les lignes 16-17. Ensuite on relève de l’injustice qui est la cause de la punition « je ne sais pas si j’ai fait leur fortune, mais ils n’ont pas fait la mienne » (lignes 23-24). Pour finir, on remarque que le nom du maître évoque sa férocité « j’attends mon maître, M. Vanderdendur, le fameux négociant » (lignes