Commentaire composé
Etude de syntaxe :
Arnolphe structure son discours et use ainsi de différentes propositions subordonnée Circonstancielles :
- de but « pour la rendre idiote autant qu’il le pourrait.. » ligne 10 ;
- de cause « comme il faut tout prévoir.. » ligne 17 ;
- de conséquence « je l’ai vu à tel point innocente que j’ai bénit le ciel » ligne 12-13.
Etude des figures de style :
- Deux hyperboles qui expriment « beaucoup de plaisir » ligne 6 et « à cent sorte de monde » ligne 16 l’exaltation d’Arnolphe alors qu’il exprime son stratagème.
- Deux métaphores « cette charge » et « me faire » qui assimilent Agnès à un objet. - L’allégorie « le ciel » montre qu’Arnolphe se sert des autres pour servir son projet. PLAN DU PROJET D’ARNOLPHE : (Argument, Procédé, transition) I. Arnolphe et son stratagème : a) Il s’agit d’un stratagème qui à une cause, une raison. * Arnolphe éprouve de l’amour pour Agnès depuis qu’il a rencontrée quand elle avait quatre ans. Et son amour de père s’est transformé en amour d’amant, comme peut le suggérer le champ sémantique du mot « amour » au vers 2. La rime qui associe le mot « désir » et « plaisir » laisse entendre qu’Arnolphe n’a pas qu’un amour paternel. Cet amour à une cause Arnolphe a été séduit par l’innocence première d’Agnès. On relève en effet le champ lexical de l’innocence dans trois endroits du texte : - « un air doux et posé » ligne 1 ; - « innocente » ligne 12 ; - « sa bonté naturelle » ligne 19. TRANSITION : Pour réaliser son stratagème et faire sienne de cette Agnès dont il aime l’innocence, Arnolphe a imaginé un plan. b) Arnolphe a conçu un plan. * Ce plan il transparaît à travers les champs lexicaux du stratagème : - « pour la rendre idiote autant qu’il se pourrait » ligne 10 et « pour me faire une femme au grès de mon souhait » ligne 14, sont deux subordonnées circonstancielles de but qui révèle l’entreprise d’Arnolphe. Celui-ci