Commentaire composée
Le 24 août 1572, « Le Massacre de la Saint-Barthélemy », où Catherine de Médicis a rassemblé tous les chefs protestants pour une fête puis a donné l’ordre de les faire tuer, a eu lieu. Ce massacre a fait beaucoup de bruit à Paris et ensuite dans d’autres villes. Ce phénomène tragique de Guerre de Religions a créé des tensions aussi bien religieuses et politiques que sociales.
Les auteurs poétiques se sont servis de leurs œuvres pour exprimer leurs opinions. Pierre de Ronsard est un de ces écrivains qui a rapporté ce fait au travers de sa poésie. Nous allons donc étudier son œuvre : Discours des misères de ce temps où nous expliquerons dans un premier temps comment il rend compte de la violence de l’événement relaté. Puis, nous montrerons que le poète exprime son propre point de vue.
1ère partie :
En effet, nous pouvons voir qu’il rend compte de la violence de l’événement relaté en comparant tout d’abord le catholicisme à un monstre, « Ce monstre que j’ai dit met la France en campagne ». De plus, il compare aussi les catholiques et les protestants à des frères et des sœurs, à une famille, « Ce monstre arme le fils contre son frère », « Et le frère arme contre son frère », « la sœur contre la sœur ». Ici, le fils représente le protestantisme et le père représente le catholicisme. Ainsi, il compare cet événement a un carnage, à un massacre, causé par le « monstre », Catherine de Médicis. Il montre le fait comme une Apocalypse, la fin du monde car tout le monde arrête de travailler, le respect des lois n’existe plus, il n’y a plus d’ordre, « L’artisan par ce monstre a laissé sa boutique », « Le pasteur ses brebis », « l’avocat sa pratique ». L’auteur utilise le champ lexical de la violence, de la guerre pour rendre compte de cette violence, « monstre, arme, sang, disputent, méchant, carnage…). Il utilise aussi des oxymores, « Prud’homme devient méchant ». De plus, la mort règne d’après sa phrase à une double sens « morte