On peut constater qu’il y a quelques thèmes qui reviennent tout au long du livre « Le Spleen de Paris », donc on peut dire que ce sont les thèmes les plus chers à Baudelaire. Le thème du mal-être du poète n'est pas le thème dominant du recueil, Baudelaire parle aussi du mal-être des autres et, par ailleurs, cet état n'est pas spécifiquement parisien. Baudelaire se livre à une forme d'introspection (analyse du sujet par lui-même), mais il tourne son regard vers les autres et il devient le chantre (Celui dont la fonction est de chanter dans les cérémonies religieuses ) des pauvres, des artistes en général, de l'homme qui a du mal à trouver sa place dans la société.
Le Spleen de Paris illustre les thèmes favoris du poète, tels que l’angoisse, la peur du néant ou l’existence d’un idéal entrevu mais jamais accessible pour l’homme, qui reste emprisonné. Il y a aussi la présence du thèmes : de l'évasion : on y retrouve le rêve, le voyage, l'ivresse, parfois la solitude. Baudelaire émet l'hypothèse que dans une grande ville, on est sans cesse en compagnie de gens, il arrive que l'on ait besoin de s’évader, de se retrouver seul. Pour lui, l'écriture est un moyen de s'enfermer dans son propre monde, de se retrouver en accord avec soi même. des femmes : plus de la moitié du recueil traite de ce sujet, ce qui prouve son importance dans la poésie de Baudelaire. Il est fasciné par la femme, qui est parfois un refuge, une consolation pour lui, même s'il ne la considère pas comme idéale. En effet, il nous transmet tantôt une image négative, tantôt une image positive de cette dernière
Et des pauvres.

Paris n’est pas le décor de toutes les pièces du Spleen de Paris, mais son image s’impose car Baudelaire l’associe à la modernité dont il se veut le représentant. Le recueil est en effet le résultat de la confrontation du poète et de la grande ville, au cours de laquelle l’artiste aura fait l’expérience de... [à