Commentaire de la bête humaine de zola
Pour rendre compte du combat acharné entre la locomotive et la neige, Zola met en œuvre de nombreux procédés, générateurs d'émotions.
La liaison entre la machine et la tempête est animalisé : « il sembla qu'elle se mît à souffler d'un petit souffle court, ainsi qu'un cheval qui a peur », Emile Zola essaye de faire passer la Lison pour un cheval en comparant le souffle de la locomotive à vapeur en un hennissement de cheval. Puis « elle se cabrait » démontre une nouvelle comparaison avec le cheval. En l'occurrence, se cabrer est l'action de se dresser sur ses membres postérieurs, elle est souvent attribuer aux chevaux.
Le récit met en œuvre la lutte désespérée de la machine contre les éléments par l'intermédiaire du champ lexical du mouvement : « la Lison filait à une vitesse moyenne », « La Lison avançait », « il lui fallut entrer dans la tranchée », « roula pendant une cinquantaine de mètres », puis de la thématique de l’acharnement: « Elle s’y engagea, roula pendant une cinquantaine de mètres, d’une haleine éperdue, de plus en plus lente », « Mais, d’un dernier coup de reins, elle se délivra, avança de trente mètres encore. » De plus E.Zola nous fait une