Emile zola : synthèse des pages 492 à 496
-L'auteur du livre, Emile Zola, est né en 1840, et mort en 1902. Entre 1871 et 1893 il écrit une suite de romans qu'il appelle Les Rougons-Macquart. La Bête Humaine, au départ paru sous forme de feuilleton dans le magasine LaViePopulaire du 14 Novembre 1889 au 2 Mars 1890, est la dernière œuvre de sa série de 20 romans.
Dans son livre traitant de l'univers ferroviaire sous le Second Empire, Zola développe la thèse selon laquelle les comportements humains seraient déterminés par l'hérédité. Ainsi les pulsions meurtrières du personnage principal, Jacques Lantier, seraient dues à la dépendance à l'alcool de ses parents.
Le passage concerné se trouve à la fin de l'histoire, et narre un conflit entre le personnage principal, et Pecqueux son ami, jaloux de la relation que Jacques entretient avec sa compagne. D'abord sous forme de querelle, la dispute se poursuit physiquement avant de se terminer en bataille épique où tous deux trouvent la mort en tombant du train.
On a au départ une forte opposition entre Jacques et Pecqueux.
-Ainsi pendant que le premier essaie de garder son calme et de ne pas remarquer les provocations du chauffeur, celui-ci, ivre, fait au contraire tout pour énerver le mécanicien : « L'autre affecta de ne pas comprendre, continua à enfourner des pelletés coup sur coup ; et, comme le mécanicien lui empoignait le bras, il se tourna, menaçant, tenant enfin la querelle qu'il cherchait, dans la fureur montante de son ivresse. » (P.494).
On a donc d'un côté la description d'un personnage responsable et diplomate qui fait correctement son travail (« Aussi, la main sur le volant du changement de marche, surveillait-il le feu, de plus en plus inquiet des allures de son chauffeur. ») et de l'autre un personnage qui, régi par la colère et la jalousie, bâcle son travail. (« Il l'entendait dans le bruit, ricaner très haut, casser son charbon, à coups de marteau exagérés, se