Commentaire de la scène de rupture entre sybille et dorian
2280 mots
10 pages
Le portrait de Dorian Gray est un roman décadent, "fin-de-siécliste" écrit par Oscar Wilde, esthete, original et provocateur de son temps.Dorian pose pour un peintre, Bazil qui réalise un portrait de lui qui, suite à un voeu de Dorian, se révèlera magique et sera le reflet de son âme tandis que Dorian gardera une enveloppe corporelle jeune, identique au tableau d'origine. Dorian qui était un jeune homme doux et innocent au début, rencontre Lord Henry, dandy, esthete, qui le charme avec ses théories hedonistes et sa vision purement esthétique de la vie. Dorian est jeune et influençable, il absorbe les paroles de Lord Henry comme une éponge. Enfin, il rencontre Sybille Vayne, une actrice misérable mais très talentueuse et très belle, il en tombe fou amoureux et la demande en mariage. Nous sommes à un tournant du roman, Dorian a emmené ses amis (Bazil et Lord Henry) à une représentation de Sibyl, gonfflé de fierté. Mais elle joue terriblement mal et l'embarrasse auprès de ses amis. On etudiera tout d'abord le personnage de l'esthete incarné par Dorian, ainsi que l'importance du théâtre dans le personnage de Sibyl.Dorian est beau, il vient de s'en rendre compte à travers le portrait que Basil a fait de lui qui le flatte, il a vraiment compris la puissance de la beauté à travers la philosophie de Lord Henry à laquelle il adhère totalement, il ne peut plus accepter aucune laideur, ça le salit. On peut comparer Dorian Gray au mythe de Narcisse qui, quand il nacquit, on dit de lui à sa mère :"il vivra mieux s'il ne se voit pas" et dont la tragédie est l'obsession de cette beauté. Il a compris la puissance de sa beauté, de La Beauté qui est devenue son Dieu, lui même est devenu son dieu puisqu'il est la beauté. Rien que le fait d'avoir aimé Sibyl le dégoûte, ça le dérange physiquement, Ligne 47, "you don't know what you were to me once. Why… Oh, I can't think of it!" dans les points de suspension on devine un frisson de degoût de Dorian en repensant qu'il l'a aimé, et