Commentaire de miserables, victor hugo, jean valjean, cosette : la petite toute seule
Les deux premiers paragraphes s’apparentent a une description du paysage tel que cosette le voit : « l’enfant regardait », et à travers son « oeil éloigné », le narrateur nous décrit ce qu’elle ressent. Jusqu'à la ligne 14 d’ailleurs les verbes sont a l’imparfait, temps de la description. Ces sens sont mis en éveil, sa vue est troublée par la lune dont le halo de brume déforme la taille et diminue la visibilité,les buissons sont « difformes » ,l’ouie est sollicitée par le sifflement du vent rendu plus vif par les allitérations en (s) « soufflait » « froissement » et « sifflait » , et en même temps effrayant par des silences inhabituels »aucun froissement de feuilles ». L’enfant est perdue dans un monde qu’elle ne connaît pas : son ouïe est égaré et elle ne reconnaît pas un astre aussi familier que la lune.
Non seulement, c’est un monde inconnu, mais aussi hostile et menaçant dans lequel elle est comme une bête traquée : cela est rendu par l’usage du mot proie ainsi que par de nombreux pluriels qui sont d’autant plus d’ennemis tapis dans l’ombre. La nature est peuplée de ces être multiformes, ou bien elle est personnifiée en monstres redoutables : «