Commentaire de phèdre, racine, acte i, scène 3, vers 259-316
I) Phèdre, une héroïne tragique
1. Un amour inévitable
-adjectifs relevant de la fatalité « tourments inévitables », « incurable amour », « remèdes impuissants »
-exclamations de Phèdre contre cette fatalité qui s’abat sur elle « Vaines précautions ! » « O comble de misère ! » « Cruelle destinée »
-adverbes montrant l’inutilité des actions de Phèdre pour lutter contre son amour « En vain »
2. L’omniprésence des dieux
-position en tête de vers et sujet des verbes d’action « Athènes me montra » « elle poursuit »
-mis en valeur par la position juste avant la césure « Je reconnus Vénus »
-mis en valeur par une tournure présentative « c’est Vénus »
-Hippolyte lui-même est considéré comme un dieu « ce dieu » « adorais Hippolyte » « idolâtre »
3. La prise de conscience de la fatalité
-verbes de perception dont les dieux sont compléments « reconnus Vénus »
-Phèdre cherche à lutter contre son destin en faisant une prière aux dieux, lexique des rituels sacrés « bâtis un temple » « orner » ou de la prière « implorais »
II) Phèdre, une héroïne déchirée
1. La tension de Phèdre face à Hippolyte
-rythme ternaire qui provoque une accélération « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue »
-champ lexical de la souffrance physique « blessure » « saigné » « victimes »
-sensations de Phèdre « sentis » « transir » « brûler »
-des sens atrophiés « ne voyaient plus » « ne pouvait parler »
-phrases exclamatives « Vaines précautions ! Cruelle destinée »
2. L’absence d’Hippolyte : un soulagement pour Phèdre
-rythme binaire, plus lent
-vocabulaire de la tranquillité « innocence » « moins agités » « coulaient » « ennuis »
-des sens retrouvés « respirais »
3. L’ambivalence du caractère de Phèdre
-antithèses « bannir l’ennemi dont j’étais idolâtre » « je rougis, je pâlis » « transir et brûler »
-oxymore « flamme si noire » « flamme en horreur »
-Phèdre, à la fois en position sujet et en