Commentaire de rousseau
Il écrit en 1755, le discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes en réponse au sujet donné par l’Académie de Dijon « Quelle est l'origine de l'inégalité parmi les hommes et si elle est autorisée par la loi naturelle ? ». Rousseau donne sa vision de l’Homme à l’Etat de Nature et de l’Homme civilisé. Dans cette période oratoire, comment Rousseau dénonce la civilisation comme l’origine de l’inégalité des hommes ?
Il sera intéressant d’étudier tout d’abord, la structure de cette période oratoire, puis la vision très polarisée de Rousseau au sujet l’humanité.
X X X
Tout d’abord, nous verrons que ce discours est divisé en deux parties. Cette période oratoire est composée de la protase, et de l’apodose ou nous étudieront respectivement l’éloquence et la passion. Dans un premier temps au sein de cette phrase très longue, composée de plusieurs propositions subordonnées, on distingue la protase comme la partie de l’éloquence. Les propositions de cette partie sont reliées entre elles par des liens syntaxiques qui font apparaitre des effets de rythmes : les « tant que » à trois reprises (l.1, 2,7). Ce rythme ternaire insiste sur la durée, d’une période de bonheur mais exprime aussi une limite. Cette très longue subordonnée est rythmé également par une assonance en [à] : « à coudre » (l.2), « à se parer » (l.3), « à perfectionner », (l.4)… devant tous les verbes mélioratifs concernant leurs activités. Rousseau utilise aussi un rythme binaire : « des épines ou des arêtes » (l.2, 3), « leurs arcs et leurs flèches » (l.4, 5).
En effet cette première