Commentaire de texte extrait de carmen, prosper mérimée
Dans cette scène de dénouement, l’auteur a usé de plusieurs procédés pour théâtralisé son récit. Pour commencer, Prosper mérimée construit le passage sur les dialogues: les questions de Don José et les répliques de Carmen. Le lecteur ressent l’atmosphère qui devient de plus en plus tendue. Tout d’abord, le Navarrais est calme, il parle de façon posée («Je t’en prie, lui dis-je, sois raisonnable.»(l.1795)), puis il essaye de persuader Carmen («Je me jetai à ses pied, je lui pris les mains, je les arrosai de mes larmes.»(l.1811-1812)). En dernier lieu, comme se réponse est toujours négative («tu me demande l’impossible» (l. 1800); «c’est impossible» (l. 1816); «Non! non! non!» (l. 1821)), il essaye de lui faire peur en la menaçant: «Je tirai mon couteau. J’aurais voulu qu’elle me demandât grâce» (l. 1817-1818). L’imparfait et le passé simple sont très présents («étions» (l. 1789); «j’arrêtais» (l. 1789); «fut» (l. 1790); «ôta» (l. 1790); «jeta» (l. 1791); «se tint» (l. 1791)...) et marquent la narration. Cependant, la partie narrative est brève, les