HDA n°1
L’artiste face à la peine de mort

Introduction:
Nous allons vous présenter notre première analyse de l’histoire des arts sur le livre"Le dernier jour d’un condamné"de Victor Hugo publié en 1829.
C’est un livre sans modèle qui raconte l’histoire d’un homme emprisonné à Bicêtre qui est par la suite emmené à son procès après 5 semaines dans sa geôle et sera condamné à un peine très lourde: celle de la mort. Le prisonnier qui était certain de s’en sortir en vie, va nous raconter très en détails toutes ses émotions, ses peurs, ses impressions, ses espérances et décrit les lieux et les pièces où se trouve le narrateur durant les dernières vingt-quatre heures de son existence avant d’être exécuté après que sa fille Marie lui ait rendu une ultime visite.
Notre compte-rendu sera en deux parties. Nous étudierons tout d’abord le comportement du narrateur, sa réaction face au verdict des jurés sans pitié, de ses pensées lorsqu’il est dans sa cellule en attendant le jour de sa mort et de sont angoisse qu’on pourrait presque comparer à de la folie. Enfin, notre seconde partie sera consacrée à la façon avec laquelle Victor Hugo dénonce la peine de mort dans son roman. I) Le comportement du narrateur face à sa peine
Au tout début de l’histoire, le narrateur pense déjà qu’il sera accusé et exécuté prochainement. Il est horrifié à l’idée de mourir et nous raconte que jadis il était libre et qu’il pouvait penser à ce qu’il voulait alors qu’en ce moment-ci, il est captif dans un cachot avec une seule chose en tête, qu’il croyait même entendre murmurer sans cesse : cette chose était sa condamnation à mort.
Dans le chapitre deux, il raconte le jour de son procès qu’on pourrait imaginer cruel pour cet homme. Le narrateur raconte que cinq semaines après son emprisonnement, il est enfin réveillé par le geôlier pour être amené à son procès. L’homme semble confiant durant cette journée ensoleillée d’août malgré son angoisse. Il est même souriant avec le gardien: «La bouche