Commentaire de texte "l'auberge" de verlaine
Tout d’abord, il faut bien voir que ce texte poétique n’est pas que réaliste, il possède aussi une dimension symbolique. Dès la première strophe, le poète situe géographiquement l’auberge : « c’est l’Auberge fraîche au bord / Du grand chemin poudreux où le pied brûle et saigne » (v.1-2). On peut observer que le poète choisit de localiser l’auberge, sans doute par souci de réalisme, après en avoir brossé un rapide description extérieure. L’opposition antithétique entre l’auberge, qualifiée de « fraîche », et le chemin qui « brûle » le pied est flagrante. Ce chemin « grand » et « poudreux » semble celui de l’errance, d’une vie de bohème difficile, alors que l’« Auberge fraîche » représente le refuge tant attendu. On remarque, au vers 3, que l’auberge a pour enseigne « le Bonheur », et au vers 11