Commentaire de l'excipit du pere goriot
Alexandre Lombardi 2C 7/03/11
|
Le XIXe siècle est marqué par l’apparition des mouvements naturalistes et réalistes. Ces deux mouvements mettent en valeur une démarche scientifique, tirée des sciences expérimentales, dans le but d’être le plus précis possible. Les auteurs réalistes et naturalistes tels que Zola, Flaubert ou encore Balzac, optent pour des thèmes de société tel que l’ascension sociale, la vie ouvrière ou bien les problèmes de ménage. Balzac, fervent partisan du naturalisme, accomplie dans chacune de ses œuvres une analyse des effets sociaux, de leurs causes et de leurs principes. Il dépeint ainsi une image nette de la société du XIXe. Dans son œuvre Le Père Goriot, parue en 1835, Balzac conclue sur l’enterrement du Père Goriot, personnage éponyme, en incluant dans cet excipit les trois classes sociales dominantes du XIXe en France, soit le clergé, la noblesse et la classe ouvrière. Suite à cette constatation, une question s’impose : de quelle manière Balzac critique-t-il la société du XIXe siècle à travers l’enterrement du Père Goriot, excipit de son œuvre Le Père Goriot ? Afin de répondre à cette question, nous analyserons d’abord l’image du clergé avare pour ensuite étudier la noblesse indifférente et enfin observer le Père Goriot et Eugène de Rastignac, symboles du peuple.
La première classe critiquée dans cette excipit est le clergé. L’auteur nous donne une image d’un corps religieux pressé, qui a peu d’intérêt pour le défunt et dont chaque action est rythmée par l’argent. Tout d’abord, la notion de temps est mise en valeur à chaque fois que le clergé est mentionné. En effet, le corps religieux composé de « deux prêtres, l’enfant de chœur et le bedeau » sont introduis par le gérondif « en attendant ». Dans la suite de