vautrin
Ecrit en 1835 par Honoré de Balzac, le Père Goriot est l’une des œuvres les plus magistrales de la littérature française, qui introduit les bases de son futur chef d’œuvre, la Comédie Humaine. Le personnage de Vautrin ici présenté possède un caractère singulier et ambigu car dès la première présentation l’auteur nous laisse percevoir un bonhomme gai mais mystérieux. Nous allons tout d’abord aborder la présentation physique débonnaire de l’homme puis nous nous intéresserons à son caractère inquiétant.
Honoré de Balzac utilise l’imparfait comme temps pour faire la description de l’un des différents pensionnaires hébergés dans la pension de Mme Vauquer. Dès la première phrase, on devine qu’il a une certaine prestance. Cela est renforcé par l’expression « Voilà un fameux gaillard » et par la ponctuation « ! ». Les adjectifs utilisés « larges », « bien développés », « apparents », « épaisses », « carrées » sont des termes très valorisants au niveau physique pour un homme. En parlant de sa grosse gaieté et de son caractère rieur et obligeant, l’auteur décrit un personnage qui semble au premier abord sympathique. Cette accumulation d’adjectifs et de noms dans ces descriptions donne une idée très précise de son physique.
Il semble débrouillard puisqu’il sait réparer n’importe quelle serrure et qu’il offre volontiers son aide. L’utilisation des différents « si » montre que quel que soit la situation, Vautrin sait y faire face. De plus, il apparaît comme un homme cultivé, ce qui est renforcé par l’énumération des différents domaines dans lesquels il excelle par ses