Commentaire de l'habiter de mathis stock
L’HABITER COMME PRATIQUE DES LIEUX GEOGRAPHIQUES
MATHIS STOCK
Dans son texte, l’Habiter comme pratique des lieux géographiques, Mathis Stock procède à de nombreux questionnements sur ce que représentent la notion d’habiter, de lieux, et tout ce qui en découle comme la façon de vivre les lieux, leur signification… mais il donne aussi beaucoup de définitions de ces termes. Le fait d’habiter se traduit pour Stock, par la façon dont les individus pratiquent les lieux. Cependant, cela impliquerait d’une part, une « mystification » du terme dans le sens où l’on ne verrait qu’un aspect des individus, et d’autre part, un certain « subjectivisme » qui introduit l’idée que les individus ne sont que des sujets, ne présentant aucune interdépendance alors qu’au contraire, la notion d’habiter prend son sens aussi a travers des normes et des valeurs. M. Stock observe aussi un contexte de « changement sociétal » c'est-à-dire que notre société se transforme en « société à individus mobiles » du fait de la forte hausse de la mobilité géographique. Aucun lieu n’est étranger au monde. Il faut donc pouvoir sortir du territoire de proximité pour le travail, mais aussi pour les échanges, ou le tourisme. Habiter suppose donc l’étude des mobilités internes et externes, à différentes échelles (modes de transport, utilisation de repères spatiaux et temporels…). L’étude des pratiques territoriales et des mobilités est donc au cœur de la notion d’habiter. Dons le paragraphe « Habiter les lieux géographiques, non pas la Terre », l’auteur montre la valeur accrue donnée par la société aux mobilités géographiques, ne serait ce que lorsqu’il explique que le fait d’habiter se rapporte à la pratique des lieux du Monde. M. Stock différencie les deux notions que sont « habiter » et « habitat », le fait d’habiter étant le fait de résider, de vivre en un lieu où se trouve le domicile ; et le terme d’habitat étant définit par le lieu où se trouve ce domicile ou bien comme