Commentaire de l'incipit de germinal
940 mots
4 pages
L’extrait présenté est issu de Germinal publié en 1885. Zola écrivit ces premières lignes en tant qu’incipit afin de placer l’univers décrit durant tout le roman. Dans ce dernier, Il évoque les luttes sociales de la fin du second empire, réinstauré en France en 1859 par Bonaparte, ainsi que les récentes révoltes minières paru en 1880 et 1884. L’écrivain débute le premier chapitre, sept autres en découleront, en mettant en scène le héros dans un monde hostile. On le voit traversé un paysage froid sous un ciel mort. Le texte étant constitué de 4 paragraphes, ils sont tous consacrés à l’identification des lieux ainsi qu’aux actions du personnage durant le périple entreprit. Il s’agira de se demander comment à l’aide d’un personnage vaguement décrit, on peut entrevoir une atmosphère fantastique dans un texte à tout point de vue réaliste. Nous verrons en un premier lieu l’anonymat du personnage, puis la mise en place d’un espace hostile pour enfin finir par étudier l’atmosphère fantastique du texte.
Le personnage qui nous est présenté n’est décrit qu’avec des sujets ne fournissant que très peu d’information. En effet les « il » se multiplient et « L’hommes » est utilisé ligne 2, 12 et 26. De plus, le récit est chronologique, par conséquence il n’y a aucun prolepse et analepsie pour donner plus d’information sur le protagoniste au lecteur. L’auteur permet cependant d’entrevoir le personnage sous sa forme la plus démuni ; en tant que victime. Il utilise l’adjectif « seul » pour le qualifier ligne 2 ce qui provoque chez le lecteur un sentiment de compassion. Ligne 13, Zola décrit ses habits comme étant du « coton aminci » ce qui amène à penser que le personnage est pauvre matériellement. De plus il est dit qu’il n’a seulement « un petit paquet ». Sa description « d’ouvrier sans travail et sans gîte » ligne 19 -20 place le protagoniste dans une situation social défavorable, et « tête vide » ligne 19, le décrit comme un chômeur qui aurait baissé les bras devant une