Dom Juan ou le Festin de pierre, comédie de Molière, en cinq actes et en prose jouée pour la première fois le 15 février 1665, est une des plus grande œuvre du dramaturge français, qui fut longuement contesté par le parti dévot, du fait de la critique de l’église et de la religion par le personnage de Dom Juan mais aussi l’apologie du libertinage de celui-ci.
Dans Dom Juan, Molière entretient l'ambiguïté sur ses intentions en décrivant un personnage qui n'est pas totalement noir. Il est intelligent et courageux. Dans ses duels verbaux contre Sganarelle, contre son créancier et contre son père, il gagne haut la main. D'autre part, son cynisme et son hypocrisie ne peuvent que révulser le spectateur.

I) L'hédonisme (morale qui fait du plaisir le but de la vie)

A. L'idée de changement
B. Evocation de la beauté et du plaisir
Son égocentrisme

II) Sa conception de l'amour

A. Un combat infini
B. La lutte des femmes

A travers son œuvre, Molière nous fait part d’un personnage épicurien voir même hédoniste (doctrine philosophique selon laquelle la recherche du plaisir et l'évitement du déplaisir constituent l'objectif de l'existence humaine). Dom Juan personnage infidèle, séducteur, libertin blasphémateur, être de l'inconstance et du mouvement, accumule les conquêtes amoureuses, séduisant les jeunes filles nobles et les servantes avec le même succès.
D’après sa tirade, nous pouvons observer que Dom Juan est un homme de la parole, son discours est bien construit, au point même d’en faire douter Sganarelle et de lui remettre en cause son jugement.
Cette idée de changement est appuyée par le fait que Dom Juan ne parait jamais satisfait d’aucune femme qu’il rencontre. Il considère les femmes telles des objets de plaisir, un des agréments, d’après lui, de la doctrine hédoniste. « Tu veux qu’on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu’on renonce au monde pour lui, et qu’on n’ait plus d’yeux pour personne ? » (l.40 à 42) Dom Juan fait part d’une