Commentaire du chapitre 39 du dernier jour d'un condamné
Conscient qu’il va bientôt être mené à l’échafaud, l’homme se pose une multitude de questions et fait de l’humour noir, se moquant du châtiment suprême. Le condamné se demande comment quiconque pourrait savoir si l’échafaud ne fait pas souffrir. Les questions rhétoriques « on ne souffre pas, en sont-ils si sûrs ? qui le leur a dit ? » ont également une tournure ironique. En effet, un défunt ne peut émettre d’opinion ou même de ressenti une fois abattu. La question rhétorique permet également de concerner le lecteur, et de mieux lui montrer que cette idée est absurde. Afin de faire réfléchir le lecteur encore d’avantage, des personnages historiques tels que Robespierre ou encore Louis XIV sont cités. Ces personnalités aux décès marquants permettent de renforcer la notion d’absurdité puisque après avoir été violemment tués n’ont pu dire qu’ils n’avaient pas souffert. Cependant le champ lexical de la douleur, composé notamment des mots « souffre », « agonie» et « convulsions », montre toute la violence ainsi que les sensations ressenties pas le