Commentaire du chapitre 39 du dernier jour d'un condamné

741 mots 3 pages
Au XIXème siècle, on a couramment recours à la peine de mort, et l’on n’hésite pas à infliger le châtiment suprême à quiconque commet une faute qu’elle soit mineure, telle qu’un simple vol, comme dans Claude Gueux, ou plus importante telle qu’un meurtre. Cependant, Victor Hugo s’y oppose et rédige plusieurs ouvrages dans lesquelles il en plaide l’abolition. Le dernier jour d’un condamné, qu’il écrit en 1828 alors qu’il n’a que vingt six ans, est un réquisitoire contre la peine de mort, prenant partie pour un condamné dont l’on ne connaît ni l’identité ni le crime. Dans le chapitre XXXIX, le condamné appréhende l’échafaud et s’interroge à propos de la douleur ressentie. Aussi moque-il ceux qui prétendent que la douleur n’est pas ressentie, étant donné qu’ils n’en savent rien. Il fait de l’humour noir, s’interroge énormément et bien qu’il sache son destin scellé et sa fin proche il fait preuve de beaucoup de lucidité.

Conscient qu’il va bientôt être mené à l’échafaud, l’homme se pose une multitude de questions et fait de l’humour noir, se moquant du châtiment suprême. Le condamné se demande comment quiconque pourrait savoir si l’échafaud ne fait pas souffrir. Les questions rhétoriques « on ne souffre pas, en sont-ils si sûrs ? qui le leur a dit ? » ont également une tournure ironique. En effet, un défunt ne peut émettre d’opinion ou même de ressenti une fois abattu. La question rhétorique permet également de concerner le lecteur, et de mieux lui montrer que cette idée est absurde. Afin de faire réfléchir le lecteur encore d’avantage, des personnages historiques tels que Robespierre ou encore Louis XIV sont cités. Ces personnalités aux décès marquants permettent de renforcer la notion d’absurdité puisque après avoir été violemment tués n’ont pu dire qu’ils n’avaient pas souffert. Cependant le champ lexical de la douleur, composé notamment des mots « souffre », « agonie» et « convulsions », montre toute la violence ainsi que les sensations ressenties pas le

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