I- Mise en scène du déchirement tragique
1) Une parole du déchirement
* Didascalie du début qui souligne la solitude(monologue)
* Mais apostrophe de v1 et v27: déchirement du personnage à la fois locuteur et destinataire.
* emploi de la 2e pers: v1- v6 - v27 - v40. PArole qui a perdu son unité.
* Convetion théatrale du monologue au service du sentiment tragique du combat désespéré contre soi.

2) Le ton et le rythme de la délibération
* Rythme coupé par les interrogations qui saccadent le débit. Une question en appelle une autre.
* travail sur le rythme de l'alexandrin(= rytme répeté, équilibré) - Binarité soulignée par des césures très marquées ( v12, v14 v27, v28, v29...) - Construction du vers et ponctuation isolent des expressions fondamentales du trouble (v27) - Interjection
* le ton lyrique - Les impératifs - Les thèmes lyriques et tragiques de la solitude ( apostrophes, pronoms...), de l'enfermement et de l'écrasement( "accabler", "triste", "malheurs"=

II- Les enjeux de la délibération: choisir et dire
1) L'amour et la cité
* L'amour est désigné par "Bérénice" qui l'incarne et l'identifie en permanence dans l'arrière texte ( v2 puis v35)
* Présence d'un lexique de l'univers sensuel de la préciosité: "yeux"(v7,9), "douce langueur"(v7) "coeur" (v6,8,13), "charmes" (v9) puis en écho "larmes" (v10), "adore...aime"(v13), "pleurs"(v26) souligné par une construction d'insistance (v26,30,38,44)
* Un certain nombre de procédés mettent en contexte ce lexique dans un univers tragique ou l'amour est menacé par des pulsions et des désirs d'un autre ordre. Ces signes du tragique articulent les deux univers qui s'affrontent, les deux raisons intérieures qui expriment chacune leur énergie et leur vérté: la raison du coeur et celle du devoir politique.
* rome et Bérénice: Les rivales. "le triste devoir"(v11): l'honneur politique réside dans le dévouement à la cité.

2) Structure du débat intérieur: un "combat"(v5) en trois temps.
* v1 -