Commentaire extrait d’aline et valcour de sade
On se place au XVIIIe siècle, période des lumières chez les philosophes et les écrivains. Sade écrit Aline et Valcour ou le Roman philosophe en 1788. Comme dit dans le titre, c’est un roman où on peut y découvrir les aventures du narrateur lors de ses expéditions. Concernant l’extrait étudié (Lettre XXXV), il nous fait vivre la société idéale qu’il aborde sur L’île de Tamoé. En quoi cette ville est une utopie, ainsi qu’une critique du monde réel ? Nous allons étudier d’abord un aspect d’architecture de la ville parfaite, puis une conception d’un pouvoir, tout en y introduisant l’aspect critique qu’évoque l’utopie à cette époque sur le monde réel.
En effet, dès les premières lignes, on se place dans un contexte de ville parfaite du point de vue de la forme. On trouve dans ce début de texte un important champ lexical sur l’harmonie, « régulier » L.1, « exactement ronde » L.2 sachant que la forme circulaire est très difficile a réaliser dans l’architecture, c’est à la fois aussi une forme sans défaut, sans angle ; « alignées » L.2, « uniformes » l.5 ; l’harmonie étant l’un des principes de base d’une utopie. Ainsi, sur ce principe, les maisons sont toutes identiques, « ces maisons étaient uniformes »l.5, « il n’y en avait pas une qui fût, ni plus haute, ni plus grande que l’autre »L.5-6 ; ainsi l’auteur va beaucoup insister la dessus par la suite avec une accumulation d’énumérations de ce qu’elles comportent toutes ; « chacune avait un rez-de-chaussée », « un premier étage », « une terrasse », « une porte régulière d’entrée »… L.5-7. Les maisons sont même peintes de la même couleur et de la même façon, « régulièrement peintes par compartiments symétriques, en couleur rose et en vert »l.9. Par ce procédé, l’auteur exprime une critique sur le monde réel, où chacun veut avoir le mieux, la plus jolie maison, la plus grande, la mieux conçue… et