Hécatombe à Diane d’Agrippa d’AUBIGNÉ

Pré-requis :
Hécatombe = étymologiquement : Sacrifice de cent bœufs (ou d’un grand nombre de victimes par la suite)
Sonnet C = sonnet Cent : on a donc à faire à l’ultime sonnet de ce recueil.

Cupidon = Amour = Éros (grec) = fils de Vénus, est le Dieu de l’amour

Vénus = déesse de la beauté et de l’amour

Diane = déesse de la chasse et de la virginité (Déesse vierge comme Athéna) => forcément opposée à Vénus.

Problématiques :
Comment le poète permet, en exprimant l’amour, de le juger ?
Comment le poète présente-t-il celle qui suscite en lui l’amour comme un bourreau ?
Comment le poète présente-t-il le sentiment amoureux comme générateur de souffrances et de douleurs ?
Comment le poète, dans cet ultime sonnet, propose-t-il un aperçu du jugement dernier où il serait à la fois juge et partie ?
Comment le poète présente-t-il un tribunal qui n’en est pas un, où la justice ne règne pas, la victime enlevant à l’accusé toute défense ?
Comment le poète se pose-t-il en victime innocente devant le bourreau acharné qu’est Diane sans laisser à cette dernière la possibilité de se déculpabiliser/ de rejeter la faute sur « Amour » ?

I°) Evocation d’une scène de justice

1) Une mise en scène
|Procédés stylistiques |Citation |Interprétation |
|Champs lexical de l’exposition, de la présentation |« il sera exposé, on verra » v.3 | |
|Redondance v.5 |« à la face et aux yeux » | |
|Utilisation du pronom personnel indéfini |« il sera exposé, on verra » v.3 | |
|Futur |« il sera exposé, on verra » v.3