Commentaire "jour de colère"
I. Un poème lyrique et pathétique…
Le texte implique directement le poète, avec "mes frères", qui rapproche les victimes de celui qui parle : ils proches par leurs idées. Les vers 7 avec « vrais » qui suit le mot « hommes », ainsi que le vers 8 montrent que ces « frères » sont au-dessus des tyrans et suggére que ces derniers ne sont pas humains. L'emploi de « dérisoire » (v. 11) indique que les ambitions des oppresseurs sont sans valeur et que ceux-ci seront, finalement, condamnés.
L'univers évoqué au début est marqué par des notations pathétiques : les « frères » sont ceux qui souffrent. Les termes utilisés insistent sur la violence des tortures et l'intensité de la douleur. Ces « frères » sont des victimes sans défense : « yeux brûlés » (v. 2), « membres enchaînés » (v. 2), « visage troué lèvres mutilées » (v. 3). L'univers dépeint est donc symbole de souffrance. Les noms évoquent le corps : les yeux et les lèvres, moyens d'expression de la réprobation ; les membres, instruments de la lutte. La métaphore « Vous êtes ces arbres violents et torturés » transforme ces hommes en végétaux, cloués au sol : après avoir lutté et été « violents », ils sont réduits à l'état d'êtres immobiles, soumis à ceux qui les « émondent ».
Malgré la marque inportante du mal dans ce poème, les victimes et la souffrance sont, idéalisées.
II. …qui idéalise des victimes et les sanctifie…
L'idéalisation des