Commentaire "jour de colère"

1236 mots 5 pages
Introduction Dans Jour de colère, paru en 1942, Pierre Emmanuel exprime ses sentiments et ses opinions à l'égard des oppresseurs nazis. Ce texte montre que les prisonniers sont, en fait, libres, que leur souffrance est une force. Leurs bourreaux ne pourront qu'être vaincus puisque tout – notamment les valeurs fondamentales, comme celles liées à Dieu – les condamne. Nous montrerons d'abord que ce poème est lyrique et pathetique pour embellir l'image des victimes. Puis, nous verrons que, devenues des martyrs, ces victimes révèlent l'existence d'un ordre supérieur.

I. Un poème lyrique et pathétique…

Le texte implique directement le poète, avec "mes frères", qui rapproche les victimes de celui qui parle : ils proches par leurs idées. Les vers 7 avec « vrais » qui suit le mot « hommes », ainsi que le vers 8 montrent que ces « frères » sont au-dessus des tyrans et suggére que ces derniers ne sont pas humains. L'emploi de « dérisoire » (v. 11) indique que les ambitions des oppresseurs sont sans valeur et que ceux-ci seront, finalement, condamnés.
L'univers évoqué au début est marqué par des notations pathétiques : les « frères » sont ceux qui souffrent. Les termes utilisés insistent sur la violence des tortures et l'intensité de la douleur. Ces « frères » sont des victimes sans défense : « yeux brûlés » (v. 2), « membres enchaînés » (v. 2), « visage troué lèvres mutilées » (v. 3). L'univers dépeint est donc symbole de souffrance. Les noms évoquent le corps : les yeux et les lèvres, moyens d'expression de la réprobation ; les membres, instruments de la lutte. La métaphore « Vous êtes ces arbres violents et torturés » transforme ces hommes en végétaux, cloués au sol : après avoir lutté et été « violents », ils sont réduits à l'état d'êtres immobiles, soumis à ceux qui les « émondent ».
Malgré la marque inportante du mal dans ce poème, les victimes et la souffrance sont, idéalisées.

II. …qui idéalise des victimes et les sanctifie…

L'idéalisation des

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