Commentaire "Le loup et l'agneau"
Introduction:
Jean de La Fontaine, fabuliste du XVIIe siècle, s’est largement inspire des fables d’Esope et de celles de Phedre (auteurs antique) pour ecrire les siennes, sans toutefois copier. Dans le Loup et l’Agneau (1668), l’auteur met en scène deux animaux qui sont des allégories sociales (ici, le noble et le paysan ou encore Louis XIV et Nicolas Fouquet). Il s’agit d’une histoire courte qui se déroule dans un décor tres simple et dont la morale se situe au début. Cette fable a pour but de plaire et d’instruire.
Partie I:
Tout d’abord, l’explication du contexte. L’action se passe non loin d’une onde pure. Les animaux-le loup et l’agneau- sont deux personnages presentes par le narrateur (celui-ci introduit la scene durant les 6 premiers vers et la conclut dans les trois vers de la fin) dans leur milieu naturel, le décor est tres minimal nous avons seulement une indication de lieu: “forets” vers 27. La repartition des roles est manicheiste (le bien d’un cote et le mal de l’autre); en effet le loup est represente comme une bête “cruelle” et “pleine de rage” tandis que l’agneau represente le contraire: l’innocence et la douceur. De la on imagine le loup noir et age contre l’agneau blanc et jeune. Il s’agit donc d’une oppostion visuelle de la scene. Au niveau du dialogue nous retrouvons cette meme oppostion. En premier, la contradiction de l’arguementation:
Le loup n’a pas d’arguments pertinants. Il invente sans cesse des excuses afin de ne pas montrer sa veritable raison: la faim. Son ‘argumentation’ est de systematiquement de mauvaise foi mais celle-ci ne convainc personne: “Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage?”
L’agneau, par contre, s’appuie sur un raisonnement logique, sense et rigoureux afin de se justifier aupres du loup: “Que je m’en vas desalterant, dans le courant, plus de vingt pas au-dessous d’Elle, et que, par consequent, en aucune facon, je ne puis troubler sa boisson”.