Commentaire les liaisons dangereuse
Qu’est-ce- qui fait la particularité de cette lettre, réponse de la marquise à Valmont qui lui donne des conseils de prudence dans une entreprise amoureuse qu’elle veut réaliser.
Dans une première partie, nous mettrons en évidence l’apprentissage méthodique de la marquise de Merteuil, puis nous observerons les caractéristiques de son autoportrait dans une deuxième partie, et enfin, nous analyserons le regard critique que porte l’auteur sur la société du XVIIIème siècle.
L’apprentissage de la marquise de Merteuil est marqué par différentes étapes. En effet, l’utilisation du présent de vérité générale montre une revendication de différence. On voit comment elle se met en valeur par l’utilisation répété de la première personne du singulier « je » (l.1 à l.5), ainsi que « Mais moi qu’ai-je de commun » (l.1) ici le pronom personnel « moi » qui la met en valeur est en opposition avec l’adjectif « commun » qui ramène aux autres femmes « inconsidérées ».
Son apprentissage suit une méthode scientifique. Dans le deuxieme paragraphe, la marquise commence par « observer et réfléchir » (l.7) puis conclue que le discours « qu’on cherchait à lui cacher » (l.9) était le plus intéressant qu’elle recueillera par la suite. Le troisième paragraphe est dédié à l’art de la dissimulation. La marquise apprend à utiliser « un regard distrait » (l.12.13), règle « les différents mouvements » (l.14) de sa figure et cache ses véritables sentiments en jouant les sentiments opposés. Ainsi, la marquise