Commentaire linéaire châtiment de victor hugo
Harmodius a assassiné un tyran dans l'antiquité grecque (Athènes, VIème). C'est donc un personnage connu du public de l'époque. Il va donc s'agir d'un débat : faut-il tuer ou non le tyran (Napoléon III) ?
"nuit" : image qui qualifie la période que Napoléon III impose au pays. Opposition entre "nuit" et "brille".
On assiste à un complot. "C'est l'heure" : Ordre à Harmodius de tuer. "Rentrons" : Il ne veut pas. "J'ai froid" : Ces deux mots reviennent à chaque fois qu'est prononcé le mot "tyran". "Demeure" : Dernier mot du vers (ce qui lui donne de l'importance).
"C'est l'heure" et "Demeure" encadrent les paroles d'Harmodius dans le vers. Ceux-ci empêchent physiquement celui-ci de partir.
"Exécute ou péris" : Impératifs, c'est bien une menace.
Le parallélisme entre la tombe et le navire : en emportant les proscrits du régime de Napoléon III, le bâteau les enlève au pays.
La gradation ascendante, marquée par l'utilisation du privatif "sans", souligne la privation et la misère. Les verbes "meurent" et "expirant" rappellent le thème du tombeau.
Opposition : le vent ramène le souvenir des proscrits contrairement au bâteau qui les emmène.
"Grèce" rappelle le pays d'Harmodius, et renvoie à son histoire.
Invocation à la déesse de la vengeance (cf. la tragédie Electre de Sophocle : les dieux doivent armer les vivants). "Voix dans l'air" : Ce sont des anonymes qui parlent.
"C'est l'heure" : répétition du premier vers. "Profitons" : insiste sur l'urgence d'agir, après, on ne pourra plus.
Parrallélisme soulignant les crimes de Napoléon III : "terre et mer" avec "morts et sang".
Oppostion entre "adorer" et "saigner".
"On adore son ombre". Ce que l'on adore ce sont les dieux ou les idôles (choses fausses). "L'ombre" est la menace qui pèse sur le pays.
"il" : Napoléon III. "les" : ils se retournent dans leur tombe
"ne pas avoir" : tournure négative, ce n'est donc pas grave. Il a d'ailleurs fait une bonne action.
Napoléon III