Commentaire littéraire thérèse raquin
Le texte que nous allons étudier est extrait du roman Thérèse Raquin, écrit par Zola au XIXéme siècle. Il est consacré aux soirées du jeudi chez les Raquin, dans un lieu oppressant pour Thérèse entourée d'invités sans vie. Nous nous demanderons comment sont vécues les soirées du jeudi par Thérèse. Dans un premier temps, nous verrons que cet extrait se déroule dans un univers sinistre. Dans un second temps, nous analyserons le mal-être de Thérèse lors de ses soirées ennuyantes du jeudi.
Dans un premier temps, nous allons étudier l'ambiance sinistre dans laquelle se déroulent les soirées du jeudi. Tout d'abord nous constaterons que le lieu est lugubre et étouffant. En effet on relève des expressions connotées négativement pour évoquer le décor (l.10-11), (l.27), (l.29).
Ensuite nous observerons que les invités sont également sinistres : (l.16-21)
Ainsi Thérèse se sent enfermée dans un lieu sinistre.
Dans un second temps, nous allons étudier l'ennui qu’éprouve Thérèse lors de ces soirées monotones, avec le champ lexical de l'ennui : (l.1) « indifférence », (l.7-8) « oisive, à moitié endormie. Un coude sur la table ». Et avec l'utilisation de l'imparfait qui traduit la répétition et l'habitude de ses soirées, de plus des phrases longues et complexes, sans ponctuation forte.
Ensuite nous évoquerons l'angoisse de Thérèse après l'ennui, avec des hyperboles, des métaphores et le champ lexical de la souffrance : (l.6) « se plaignait d'un malaise », (l.7) « migraine », (l.11) « brouillard jaune et fumeux », (l.12) « exaspéraient », (l.13) « dégoûts profonds, des irritations sourdes ». De plus de la métaphore de la mort dans la description dépréciative des invités : (l.14) « blafarde », (l.15) « faces mortes », (l.17-18) « dont les os perçaient les joues », (l.20-21) « elle était toute pâle, les yeux vagues, les lèvres blanches, le visage mou », (l.22) « pas un homme, pas un être vivant » (l.23) « sinistre » (l.25) « caveau », (l.26) «