Commentaire sonnet d'automne
Le poème « Sonnet d’automne » est un quatrain provenant du recueil de poèmes « Les fleurs du mal » qui a été écrit par Charles Baudelaire et a été édité en 1861.
L’auteur utilise la première personne du singulier. Ce poème est composé d’alexandrins excepté le premier vers qui est un décasyllabe. Les deux premières strophes ainsi que la quatrième strophe contiennent des vers aux rimes embrassées alors que la troisième strophe a des rimes suivies. On trouve plusieurs figures de styles, notamment une comparaison au vers 1, « Clairs comme du cristal ». Le poète décrit les yeux de son amante qui s’apprête à lui parler. On observe le déclin de la relation entre ces deux amants. A la strophe 3, le narrateur est calme et posé, « Aimons-nous doucement » au vers 9, alors qu’au vers 13 l’auteur remarque une contradiction entre elle et lui, « Comme moi n’es-tu pas un soleil automnal ». L’absence de mot interrogatif et de point d’interrogation laisse penser qu’il s’agit d’une question oratoire. On a aussi un oxymore, les mots soleil et automnal sont associés alors que le soleil représente la brillance et la chaleur et automnal, la tristesse. Baudelaire utilise aussi une énumération, « Crime, horreur, folie » au vers 12, des termes assez forts qui contrastent avec l’amour de la strophe précédente. Les « ô » répétitifs dans la dernière strophe démontrent le désespoir du narrateur. L’amante, Marguerite est alors qualifiée de « pâle, froide et blanche » au vers