Voltaire, grand philosophe des Lumières, va rédiger une lettre à Rousseau le 30 août 1755 après le discours de ce dernier sur l'inégalité. à cette époque le mythe du bon sauvage, qui est l'idéalisation des hommes vivant au contact de la nature un objet de débat. Au cours de cette lettre, il va donner son avis sur l'oeuvre de Rousseau de façon ironique et indirecte.
Pour essayer de chercher quels sont les principales critiques de Voltaire et comment il s'y prend pour caricaturer les thèses de
Rousseau et mettre les rieurs de sont coté, il faut montrer que Voltaire utilise la fausseté et une politesse de forme et qu'il ne dévoile pas directement sa thèse et qu'il ne fait que se moquer de Rousseau.

A début de sa lettre, Voltaire va déjà faire preuve de mauvaise foi, il prétend " j'ai reçu monsieur votre nouveau livre contre le genre humain : je vous en remercie".
Mais Voltaire n'aime pas les idées de Rousseau, donce il ne peut pas le "remercier" d'avoir reçu cet ouvrage. Il va utiliser l'ironie et va se moquer de Rousseau en affirmant qu'on n'a jamais employé tant d'esprits à vouloir nous rendre bêtes, et qu'il prend envie de marcher à quatre pattes quand on lit son ouvrage", c'est une façon de lui dire qu'il n'est pas d'accord avec ses idées : pour lui revenir à un état primitif n'est pas une bonne chose. Il ajoute qu'il a perdu "cette habitude" de marcher à quatre pattes et que c'est "impossible de la reprendre", il fait allusion au fait que que ce sont les bébés qui marchent à quattre pattes, donc il n'y a une évolution dans la vie de chacun, on ne peut pas rester primitif toute sa vie, il va encore se moquer de Rousseau en parlant de sauvages du Canada et en disant qu'il
"ne borne a être un sauvage paisible dans la solitude que j'aie choisi auprès de votre patrie, où vous devriez être ..."

Voltaire ne néglige pas le fait que Rousseau est très mal vu a Génève, depuis la publication du Discours sur les sciences et les arts ( en 1750 ).
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