commentaire sur "La ville"

638 mots 3 pages
Emile Verhaeren, poète belge de la fin du XIXème siècle, publie en 1893 Les Campagnes hallucinées dans lequel il décrit les changements autour de lui à travers une tonalité épique: la mort des campagnes et la naissance des villes. Dans « La ville », inquiet du développement fulgurant des villes au détriment des campagnes, le poète se tourne vers un aspect fantastique. Quelle image donne-t-il de la ville moderne et pourquoi ? Nous tenterons de répondre à cette problématique en analysant dans un premier temps la description de la ville moderne et dans un second temps l’aspect de la ville monstre.

De prime abord, le ville moderne est décrite comme étant immense. Ceci est souligné par le rejet doublé d’une hyperbole « jusques au ciel » (v.4) ; l’homme se sent tout petit par rapport aux gratte-ciels. De plus, l’immensité est amplifiée par la répétition de « étages » (v.2-3) qui est une gradation ascendante qui transmet au lecteur une vision vertigineuse de la ville. Le texte est construits par le biais du pluriel et de termes collectifs ce qui montre la grandeur de la ville tout comme la reprise anaphorique de « ce sont » (v.11-11) qui énumèrent tout ce qui constitue cette énorme ville.
Ensuite, le poète décrit la ville avec un aspect morose. Il n’a pas cite les belles choses de la ville comme le lecteur a tendance à la voir. Aucune verdure que des constructions ; ceci est démontrer par le champs lexical des constructions de l’homme « tours » (v.11) « toits » (v.12) « quais » (v.17). Verhaeren transmet un effet de dégout de mélancolie qui fait naitre chez le lecteur un sentiment de tristesse. D’autre part, la description de la ville est sombre, le poète n’évoque aucune couleur « mornes et noirs » (v.47) Tout comme aucun adjectif qualificatif n’est présent.
Le poète dénonce aussi la folie de l’homme qui travaille come une machine ; « de leur labeur que l’heure emporte » ce jeu de mot avec le son « leur » montre que l’homme passe son temps à

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