Commentaire sur le portrait de Catherine Leroux
Nous nous demanderons comment l’évocation réaliste de ce personnage de servante permet à Flaubert de mener une critique sociale.
Pour cela nous étudierons dans un premier temps les caractéristiques de ce portrait réaliste avant d’en étudier la dimension symbolique.
I. Portrait réaliste d’une servante
A. L’organisation du portrait
Ce portrait est un exemple d’hypotypose, c’est-à-dire d’une description animée et frappante d’un sujet. Le portrait est introduit par l’adverbe déclencheur « alors » et signalé par le verbe de perception « on vit » dés la ligne 1. Le portrait suit une composition rigoureuse et commence par une description physique qui se double d’une dimension psychologique. Il est également l’occasion d’une succession des points de vue qui permettent de découvrir progressivement le personnage en commençant par une approche extérieure puis intérieure.
En effet, le recours au pronom indéfini « on » qui accompagne le verbe « voir » place le narrateur dans la position d’un spectateur des comices. La description physique suit ainsi le regard de ce spectateur extérieur. Catherine Leroux se trouve sur une estrade