Commentaire sur un poème de ronsard
Aux XVe et XVIe siècles, une des grandes préoccupations des poètes est de valoriser et glorifier la langue française, à la fois par la recherche de formes nouvelles, et par le recours à l'imitation des Anciens, dans laquelle on voit une possibilité d'intégrer des formes nobles délaissées par le Moyen Age et d'enrichir le vocabulaire, ainsi que la pensée. Ainsi, on voit se développer de nouvelles formes littéraires, comme le sonnet en poésie, hérité du poète italien Pétrarque, teintées cependant d’une influence antique, dans les thèmes ou la pensée. [Intro auteur et œuvre] Les poèmes de Ronsard, par exemple, traitent de thèmes épicuriens, dignes du fameux carpe diem (« Profite du jour présent ») du poète latin Horace, en empruntant à la fois le langage fleuri et amoureux commun à Pétrarque ou aux poètes lyriques médiévaux et des formes modernes telles que le sonnet. [Présentation texte à étudier] C’est ainsi que dans le sonnet « Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose… » Extrait du Second livre des Amours, Ronsard, sous couvert de célébrer une femme aimée et trop tôt disparue, traite du thème épicurien de la rapidité de la vie, du cycle de vie et de mort.
Dans un première partie, le poète fait éloge de la rose. En premier lieu, on remarque que le poète célèbre la rose durant tout le texte (pratiquement). Dans une première partie du texte, Pierre de Ronsard fait éloge de la beauté de la rose : [En sa belle jeunesse] ; [la grâce en sa feuille], allant jusqu’à dire que la rose irait jusqu’à [rendre le ciel jaloux de sa vive couleur]. En second plan, néanmoins il explique en deux vers que la rose pourrait se faner et mourir sous l’action de la pluie ou de la chaleur :