Commentaire sur l'ecole des femmes
Tout d’abord, les deux personnages ne communiquent pas réellement car leur dialogue est fondé sur un quiproquo, un malentendu qui fait prendre quelqu’un pour un autre ou une chose pour une autre. Ici, c’est Horace qui se confie naïvement à Arnolphe qui n’est qu’en réalité son rival : Monsieur de La Souche. C’est donc un quiproquo fondé sur les deux noms d’Arnolphe. Il y’a la présence d’un comique de situation, le public a un savoir omniscient et connaît donc les deux noms d’Arnolphe, cela provoque le rire car les spectateurs sont complices de la scène et peuvent sourire de la situation d’Arnolphe lorsqu’ Horace utilise un lexique péjoratif en disant de lui qu’il est « d’un ridicule » « un fou » (v.334) « jaloux à faire rire » « cet homme bizarre » « Riche, mais des plus sensé, non. » (v.330) : ici le « riche » et le « non » sont mis en valeur et sont en opposition, malgré sa richesse Monsieur de La Souche est sot, bête. Suite à ce champ lexical du ridicule, Arnolphe se sent humilié et fait différent apartés tels que « La fâcheuse pilule » ou encore « Ah je crève ! », il est surpris de ce qu’il entend provoquant ainsi le rire chez le spectateur. A travers leurs propos on peut aussi remarquer deux considérations de l’amour différentes.
En effet, selon Arnolphe l’amour est synonyme de tromperie, les femmes ne sont motivées que par le fait de séduire « coqueter ». Arnolphe a une image totalement négative des femmes, et les généralise : elles sont toutes pareilles « légères ». De plus toutes ses pensées se rapportent à sa peur du cocuage, il a une vision fataliste de l’amour et ne sait pas ce que c’est. Pour lui les femmes sont des êtres intéressés par l’argent, manipulateurs