Commentaire thérèse raquin
Thérèse a une vision très limitée de l’Afrique, “je rêvais de courir les chemins, les pieds nus dans la poussière, demandant l'aumône ” qui casse avec l’immobilité des Raquin. Le nom commun “bohémienne” complète le cliché, et évoque l’attirance de Thérèse pour une vie nomade. Thérèse se raccroche à ses origines avec “ma mère”, et refuse de considérer sa tante comme sa mère. L’expression “Traverser les sables” montre là encore que Thérèse a une conception restreinte de l’Afrique. L’adjectif “pendue à son dos ” exprime un rapprochement physique entre Thérèse et sa mère biologique. Thérèse essaye donc de tisser des liens imaginaires avec sa mère.
Thérèse est étouffée par sa tante et devient morne “sentant mes membres se roidir ”. Thérèse, malgré le fait qu’elle soit consciente qu’elle se “roidit”, ne peut rien faire contre son abrutissement. Sa tante a ainsi réussi à enfouir ce caractère chez sa nièce. Thérèse ne fait que subir l’influence